2014 – Sardaigne – Crête

Départ pour la Sicile jeudi 14 août 2014.

On quitte Santa Maria avec un comité de départ (pas frais) vu l'heure matinale (9H), mais présent, malgré la courte nuit.....


6 heures de navigation, dont 4 à la voile (vent de travers et grand largue). Mais une heure avant d'arriver à Porto Corallo, la navigation devient musclée (trinquette et 2 ris) avec des rafales, force 6. J'avoue avoir eu la TROUILLE!

Vendredi 15 août
En attendant la fenêtre météo favorable, on se prépare pour la grande traversée en solitaire à deux! Dominique sécurise les batteries, les coffres extérieurs, et moi je prépare les provisions.

Un apéro s'improvisera avec les 6 membres français de l'équipage du «Petittwo».

Samedi 16 août - dimanche 17 août
Après une nuit un peu agitée (excitation-appréhension), à 7h55 nous larguons les amarres et quittons Porto Corallo.

La traversée en résumé:

8h -10h à la voile, au portant, tranquille.

10h-14h au moteur.

14h-20h à la voile, au près, mais presque agréable!

20h-1h moteur


Avant la nuit

La nuit a été très claire avec une très bonne vision des étoiles et de la voie lactée.

Petite inquiétude avec les orages au nord et au sud mais suffisamment éloignés!

1h-10h à la voile au portant Et c'est là que ça se gâte... La mer s'est formée et la houle en provenance du SO, avec des déferlantes, nous ont quelque peu malmenés... Les montagnes russes! A tel point que Dominique a dû barrer pour naviguer «à la lame» c'est-à-dire orienter le bateau de manière à ce qu'il passe correctement les vagues.
Même pas été malades! 


Enfin le lever du soleil

On a fini par deux heures de moteur, pour arriver après 28 heures de navigation dans le port sicilien de la petite île de Marettimo.


Arrivée sur Marettimo

Le  port était complet! Finalement on nous a amarrés au bout du ponton,  coincés entre deux bateaux. 80 € sans toilettes, ni douches! On est  tellement fatigués, qu'on ne discute même pas!


Le port un peu rustique mais sympa de Marettimo si ce n'est le tarif!

Lundi 18 août


Petit port de pêcheurs, authentique, aux maisons blanches et toits plats, serrées les unes contre les autres et ruelles étroites. Bye bye Marettimo.

Pas de grasse matinée, nous devons partir, car le port ferme ce soir à cause du sirocco annoncé. En route donc pour l'île principale, avec petit arrêt baignade et pique-nique et arrivée dans le port de Trapani, dans la marina d'Arturo Stabile, où nous sommes depuis 3 jours.

Trapani dont les ressources sont la pêche au thon, les salières et le tourisme, bien sûr!

On mange un cusucus (couscous) somptueux avec une rascasse, bouillon et fruits de mer.

Trapani est la ville la plus proche de l'Afrique.

Mardi 19 août
On veut aller voir Erice une ville haute sur la montagne, mais les télécabines ne fonctionnent pas à cause du vent. On marche beaucoup, on fait un peu de shopping. Il fait chaud, on sue. Heureusement il y a les gelati pour nous rafraîchir....

Mercredi 20 août
Réveil à 7h. Après avoir vainement cherché à louer une voiture ou un scooter, nous montons à Erice en bus. C'est une ville médiévale, perchée à 751m sur un éperon rocheux et fondée par Erice, fils de Vénus. Ruelles étroites, pavées, en pente avec un panorama magnifique. Quelques vestiges romains.


En résumé c'est le Mont Saint Michel du coin, avec la mer un peu plus loin.


Vue côté nord de la mer.  


Vue côté sud de la mer. 

On reprend la mer pour nous diriger vers le nord de la Sicile.
Première étape après 7 h de navigation Terrasini, près de Palerme.

On va boire un verre au village pour trouver du wifi. Terrasini nous a fait découvrir  certains aspects de la Sicile peu sympathiques, la petite ville est sale et  pleine de détritus, le tri sélectif n'existe pas et à certains endroits  on marche sur un tapis de mégots de cigarettes!

On pourrait envoyer nos écolos en vacances dans cette île, histoire de leur faire prendre conscience de la réalité de l'Europe.

Le port n'offre ni toilettes, ni douche, ni wifi mais le droit de s'amarrer coûte quand même 50 euros! Et la nuit sera très courte, car à minuit a débuté la disco qui s'est terminée à 3h du matin.

A 4h ce sont les pêcheurs qui se sont mis en route... si on ajoute à cela une petite houle, évidemment pas dans l'axe du bateau....

A 5h on se levait, larguait les amarres à 6h.


La récompense: un beau lever de soleil

Dimanche 24 août
10 heures de nav jusqu'à CEFALU où l'on s'est mis à l'ancre devant le port. La nuit fut bonne jusqu'à minuit heure à laquelle... la disco du port a démarré!

Quand elle s'est arrêtée, c'est le roulis qui est devenu irritant. Alors, 5h debout, 6h départ pour les îles éoliennes.

Lundi 25 août

Après 10h de nav arrivée à l'île éolienne de VULCANO. On se met à l'ancre dans la baie magnifique, avec vue sur le volcan.

Mardi 26 août
Mauvaise nuit avec roulis et tangage...

On part au village. On prend un bain de boue curative, mais l'odeur de soufre imprégnera nos habits et nous poursuivra encore longtemps!


Baie du Ponente (couchant)

En fin d'après-midi on entreprend l'ascension du Vulcano. En haut une vue sublime sur les îles.

On déplace le bateau d'une baie à une autre.


Baie du Levanto


Un peu lunaire l'arrivée au sommet!

Madame fera un peu sa chochotte, un peu raide la montée, peur de tomber, s'il se réveille....


1er cratère à sec!


3 ptites fumerolles, cette fois madame fera un blocage net, refus d'obstacle!

On ne verra jamais le second cratère!

Mercredi 27 août

Une nuit presque parfaite, mis à part la disco du coin!

Départ pour l'île de Panarea où nous faisons une halte et essayons de contacter, comme promis, un voisin qui possède une résidence sur cette île. En vain.

On reprend la mer, objectif: le Stromboli.

Impressionnante cette roche noire, presque inquiétant ce nuage continu qui s'échappe du sommet et témoigne de son activité, et ces fumerolles qui accompagnent des chutes de pierres chaudes... Dominique a même repéré sur le flanc nord une coulée de lave incandescente. D'ailleurs, il est interdit aujourd'hui de gravir le Stromboli.


Arrivée en vue du Stromboli


Face nord du Stromboli toujours en activité, chutes de pierres constantes.


La lave s'écoule sur la partie supérieure gauche, mais visible seulement aux jumelles.


On s'ancre au pied du volcan.

Jeudi 28 août
Nuit correcte, malgré un petit tangage au cours de la nuit.

Départ pour TROPEA, en Calabre, on quitte donc la Sicile. Beau et grand port avec douches, toilettes et Laundry!

Pas de visite, on est trop fatigués!

Vendredi 29 août

Wouah! Une nuit sans tangage, ni roulis, ni disco!

Visite de la ville, juchée sur des rochers: 195 marches pour y accéder! Mais quelle activité touristique intense: boutiques, restaurants, camelots, un monde fou!


Nous mangeons de l'espadon, spécialité du coin, délicieux!


Samedi 30 août
Départ 7h10, en route pour le détroit de Messine où on se fait un peu chahuter par les remous, mais c'est quand même pas le raz de Sein...


L'entrée du détroit de Messine (nord)


On aperçoit plusieurs bateaux de pêche à l'espadon.

C'est une façon très particulière de pêcher: sur une plate-forme à 15 mètres de hauteur au-dessus du bateau, sont perchés deux hommes chargés de repérer les espadons traversant le détroit. Les espadons se reposent et dorment près de la surface de l'eau.

Arrivée à Messine (oui, on est de nouveau en Sicile!).On est amarré le long d'un quai, séparé des grands navires de croisière et ferries, qui eux circulent toute la nuit.

La ville est sale, les trottoirs, dont les dalles s'affaissent, sont mal entretenus... Et plastiques partout, dans la mer, sur terre!

Dimanche 31 août
On dort comme des bienheureux jusqu'à minuit, puis c'est la musique du restaurant, et le bal incessant des ferries qui nous gâchent le reste de la nuit! 

 A 5h on se lève.On quitte Messine à 6h du matin sans regret. La ville est sale, les trottoirs mal entretenus et le port bruyant et pour couronner le tout, cher (88 € la nuit). Impossible de dormir correctement.
 On quitte cet endroit sans regret. En route pour une nav de 12 heures! 
Et arrivée à Roccella Ionica, en Calabre.

Lundi 1er septembre
Quelle bonne nuit! Sans bruit aucun! C'est une grande marina, pas très fréquentée en ce moment, où on nous prête des vélos pour aller en ville qui se trouve à 3km. Maintenance et entretien du bateau. Et la météo ne s'annonce pas très bonne. Aurons même un orage vers 18h... on avait un peu oublié ce genre de météo!

Mardi 2 septembre
Nuit orageuse, venteuse, pluvieuse...

Travaux de maintenance divers, entre autres, enlever la fillasse enroulée autour de l'hélice (cadeau de Messine)


M'en suis aperçu en mettant la marche arrière, l'inversion des pales pas correcte et marche arrière pas normale!
On ne sait pas encore si nous repartons demain ou après-demain...

Nous y sommes bien et y resterons 3 jours en raison du temps instable.
On a même droit à un orage avec de la pluie... Faut dire qu'on avait un peu oublié ce qu'était la pluie!

Jeudi 4 septembre
Départ 6h45 pour Le Castella à 50 milles. Après 3 heures de navigation tranquille, le vent se lève, la mer se creuse et le bateau danse. Dominique doit barrer à la lame.

Vendredi 5 - 6 septembre:
Escale à Crotone où l'on mangera une somptueuse, énorme, et succulente darne de thon ultra fraîche et où l'on assistera au championnat de course de bateaux offshore 3000.


Petit château fort au-dessus de la ville de Crotone


Et le marché, plaisir de madame...

Dimanche 7 septembre
Petite étape: 20 milles pour aller à la marina de Ciro, petit port de pêche où l'on achète du vin rouge en prévision de la Grèce qui n'est pas réputée pour cela.

Lundi 8 septembre
Réveil 5 heures, 13 heures de navigation pour arriver à Santa Maria de Leuca. On a quitté la Calabre pour les Pouilles.

Dur le départ en pleine nuit!
Balade dans le vieux port pour acheter une bannière de l'Albanie et manger de l'espadon. Santa Maria de Leuca est connue pour son obélisque érigé par Mussolini pour symboliser la porte d'entrée en Italie et par-là même la grandeur de l'Italie.

Mardi 9 septembre
Départ 6 heures du matin, pour arriver 14 heures plus tard en Albanie à Gjiri Sarandès.

La traversée se fait sans histoire, mis à part le pilote automatique qui s'est mis à faire des zigzags sans raison.(Dominique pense que c'est dû à la proximité d'outils qui ont exercé un effet magnétique sur le pilote.)

L'arrivée en Albanie se fait de nuit, avec une lune magnifique, mais qui malheureusement joue à cache-cache avec les nuages.
On ne sait pas bien où nous diriger, il n'y a pas les feux d'entrée de port habituels.. Le radar et la cartographie nous guideront jusqu'au moment où l'on aperçoit un homme qui nous fait des signes, c'est notre contact pour les formalités. On accoste le long du quai. Il est 20 heures.

Mercredi 10 septembre
Le temps de déplacer le bateau, pour le mettre cul au quai, avec une ancre, notre employé est de retour, formalités accomplies, le tout pour 65 euro, 2 nuits comprises!!! Et avec l'attestation de notre sortie de l'Union Européenne!




L'après-midi nous allons visiter le parc national de BUTRINT, microcosme de 2000 ans d'histoire de la Méditerranée (du 8ème s av. JC jusqu'au 19ème s).


On gardera un excellent souvenir du restaurant le «Bannania» pour son cadre sympathique et son excellente cuisine, et pas chère!

Jeudi 11 septembre
Direction Corfou qui n'est qu'à une quinzaine de milles. Le ciel est couvert, noir par endroit. On avance aussi vite que possible pour se mettre à l'abri dans le port de Corfou, marina Gouvia. Car entre-temps le vent a forci et les rafales sont devenues violentes et la visibilité tellement mauvaise à cause des trombes d'eau qui se déversent qu'il nous est impossible d'entrer dans le port. Des rafales jusqu'à 40kn.


L’image radar montre les zones de pluies (en rose), on est en plein milieu!

On se met en fuite, dit le capitaine, (Çà consiste à faire demi-tour), encore fallait-il le pouvoir... A 30kn c'est devenu réalisable.

Grâce à la cartographie et au radar nous avons pu nous éloigner de cette zone orageuse et nous mettre quelque temps à l'abri dans une baie à l'ancre.


Pour nous réchauffer et mettre des habits secs... le chat a mouillé ses moustaches!
Trempée comme une soupe madame la capitaine!

Puis quand la pluie s'est un peu calmée nous nous sommes redéplacés pour amarrer le bateau dans le vieux port de Corfou, devant la forteresse.


Vendredi 12 septembre
La nuit sera correcte. Pour nous remettre de nos émotions de la veille, et fêter notre arrivée en Grèce, nous décidons de nous offrir un petit déjeuner grec. Quelle déception! Un yogourt qui n'en était pas, un croissant flasque, un café, 22 euro;!!!

Le temps se lève. On se rend enfin à la marina Gouvia (1200 places). Derniers préparatifs avant l'arrivée d’Anne et Marco. Vite mettre en service les lampes de chevet de la cabine et naturellement il manque toujours une ou deux choses. Il faut aller dans un shipchandler... On loue un scooter pour 24 heures.

Le soir on anticipe d'un jour la date anniversaire de notre mariage et on s'offre un bon repas dans une taverne.

Samedi 13 septembre
Déjeuner à 7 heures. A l'ordre du jour, rangement et nettoyage: on attend nos amis Anne et Marco.

Vers 20 heures nous prenons un taxi pour aller les accueillir à l'aéroport avec la cloche du Cornalin et nos tee shirts suisses!

Ils sont là! On est joyeux! On fête leur arrivée avec ouzo, feuilles de vignes et discussions jusque tard dans la nuit.

Dimanche 14 septembre
La journée est consacrée à la visite de Corfou, la forteresse vénitienne, les alentours, avec des scooters de 
location.

Le kéké et sa femme




Lundi 15 septembre
Départ vers 11 heures après avitaillement et essence.

La navigation est calme, tranquille, jusqu'au sud de l'île de Corfou. Puis le vent se lève, avec les vagues de travers, le bateau est ballotté durant 2 heures.

Arrivée sur l'île de Paxoiuml;, dans le port de Làkka, ancrage difficile.

Mardi 16 septembre
Oh! Quelle nuit!
Tout d'abord, le bateau oscillait pas mal...

A 2 heures du matin, Dominique va sur le pont voir si tout est en ordre. Il remarque un chalutier venu se mettre à l'abri devant nous.

Il se recouche.
A 3 heures du matin: un choc! Dominique se lève et hurle:
«P... ! Le chalutier nous arrive dessus!»
Il se précipite sur la cloche et l'agite pour réveiller l'équipage du chalutier et le sien. (Son juron nous avait déjà réveillés!)
Le chalutier s'appuie sur notre chaîne d'ancre et notre étrave, par son bâbord!
Branle-bas de combat! Nous nous retrouvons les quatre sur le pont à repousser le chalutier des mains. L'équipage du chalutier s'active aussi.

Le chalutier finira par repartir en marche arrière. Ne restera qu'une trace de peinture sur le davier du Cornalin, souvenir de l'accrochage.
Cornalin laissera aussi une «bugne» sur le flanc du chalutier en acier!
La nuit se terminera cahin caha avec houle et tangage.


Finalement au petit matin, le chalutier récupérera son ancre abandonnée avec une bouée en bout de ligne et partira avec un ptit signe amical d'excuse.

Petit bain, petit déjeuner et petite navigation pour arriver dans une jolie baie où nous avons l'intention de passer la nuit et nous remettre de nos émotions...

Mercredi 17 septembre
Quelle nuit!
Une noce dans l'hôtel d'en face! Avec feux d'artifice à minuit, discours et musique jusqu'à 4 heures du matin!!!

On lève l'ancre vers 9 heures pour 8 heures de navigation et arriver dans une magnifique baie, Ormos Vlikho, après avoir passé le chenal de Lefkada qui sépare l'île Levkas du continent.




Jeudi 18 septembre
Enfin une nuit calme et la journée se passera entre farniente, bricolage, lecture, bains et repos.
On ouvre enfin la fameuse boîte avec la charade (mon premier sonne au fond des bois, mon deuxième est une demi femme etc..) Et devinez quoi qu'il y a?

DES HARICOTS!

Vendredi 19 septembre
Bonne nuit, calme, ça fait du bien!
On navigue en vue d'Ithaque, avec arrêt baignade dans une baie magnifique et une eau paradisiaque (One house bay).


One house bay

Lézard sur le pont

L'île d'Ithaque, patrie d'Ulysse, se compose de deux péninsules reliées par un isthme étroit.
Nous nous ancrons dans une baie magnifique (Ormos Skhoinos) et nous sommes seuls.

Marco nous fait bénéficier de ses talents culinaires et nous confectionne de belles brioches pour le petit déjeuner.
Le boulanger du bord.
Dominique s'essaie à plusieurs reprises à la pêche, mais nous n'avons eu droit qu'à des jurons...!

Samedi 20 septembre
La nuit est calme, les brioches délicieuses, la baignade aussi!

Prochaine escale à Missalonghi, première étape dans le golfe de Patras. Il y a un long chenal avant de pénétrer dans le port. Bordant le chenal, des «pelades», maisons de pêcheurs sur pilotis dans l'eau font penser à l'Asie du sud-est, et un peu plus loin les marais salants.


Un ptit air de Louisiane...


Et grande lessive pour les filles...

C'est à Missalonghi que Byron est mort.
On est samedi, jour des mariages... feux d'artifice, musique jusqu'à 6 heures du matin!!!

Dimanche 21 septembre
Après avoir englouti les brioches de Marco, en route pour le grand pont suspendu du monde, 2252 mètres: RION ANDIRRION.


Spectaculaire, magnifique! J'ai juste eu l'impression, au moment de passer dessous, que le mât allait toucher le pont... et ai créé l'émoi parmi l'équipage!


Elle a eu les chocottes....

Nous avons ainsi passé du golfe de Patras au golfe de Corinthe. Oui, mais outre le courant qui nous poussait, le vent s'est levé et la navigation est devenue inconfortable. Le port de Trizonia étant plein, nous nous sommes mis à l'ancre devant.
La surprise du jour: avons vu une TORTUE! Yess!

Lundi 22 septembre
On navigue pour se rapprocher de Corinthe, on fait quelques 17 milles et on s'ancre dans une baie assez exposée aux vents.
Bruit bizarre de l'hélice.

Dominique plonge et sort l'hélice: elle était partiellement sortie de son axe.
Un peu plus et on la perdait!

Réparation.
Les mouches nous envahissent. On pense que c'est la proximité des fermes d'élevage de poissons.
On ne sait pas comment s'appelle cette baie, on la baptise "baie des mouches"

Mardi 23 septembre
Dominique plonge encore une fois pour vérifier l'hélice avant de se remettre en route pour 4 heures de navigation musclée 24kn, les vagues creusées balancent le bateau, on avance à 7kn. je ne suis pas trop rassurée. On a bien sûr mis nos gilets.

Heureusement, nous avons deux bons barreurs!


Jolie navigation, mais un peu crispées les nanas...

Nous arrivons enfin dans le port de KIOTA où l’amarrage est périlleux à cause du vent et du fardage. On reçoit l'aide de navigateurs à quai.
Heureux (moi, soulagée) d'être arrivés, nous allons sur la digue regarder la mer déchaînée (maintenant 30kn).

Nous mangeons dans une taverne très bien et pas cher. Le vent forcit. On rentre se coucher, mais le vent ne nous laissera pas dormir de la nuit.

Des rafales montent jusqu'à 37kn et giclent des embruns par-dessus la digue. On craint que le vent soufflant de l'Ouest et qui a viré au Nord ne tourne à l'Est, ce qui serait catastrophique pour notre bateau (la houle pourrait nous projeter sur le quai). En prévision de ce danger, Dominique se lève toutes les demi-heures pour vérifier la direction du vent.

Nuit blanche pour tous. Pour les voisins aussi: on a vu 3 Polonais assis sur le quai, pieds contre la coque repousser le bateau à chaque assaut du vent, une partie de la nuit! Le bateau français avec 4 retraités est dégoûté, ils veulent retourner en Turquie!

Mercredi 24 septembre
Dominique va trouver les autorités portuaires pour négocier le droit d'aller se réfugier dans le port de pêche, ce que nous faisons avant le petit déjeuner.

Journée relâche...On l'a bien méritée!

Jeudi 25 septembre
Nuit divine, le bateau n'a pas bougé, le vent n'a pas soufflé!
Départ vers 11 heures pour le canal de Corinthe. Pas d'attente!
Un grand merci à Anne et Marco qui nous ont offert le passage.


Entrée du canal


Madame à la barre, plus question de rêvasser, tribord ou bâbord!






Heureux les Giamello


La sortie côté Est

Moment magique, somptueux! 3 milles de navigation au fond de deux parois vertigineuses.
Ouzo, à la sortie pour fêter l’événement!

On décide d'aller à Salamis. La nav sera difficile et semée de rafales passant de 5kn à 25kn en l'espace de quelques secondes. Et d'un bord sur l'autre!

L'arrivée dans le port sera musclée et l'amarrage difficile.

Vendredi 26 - samedi 27- dimanche 28 septembre
La météo nous oblige à rester 3 jours à Salamis, (rafales de vent, la pluie).

Oui, nous sommes à Salamine, près de l'endroit où a eu lieu la fameuse bataille de Salamine qui opposa les envahisseurs perses aux Grecs et mit fin à la menace perse en Méditerranée.


Mauvais temps à l'extérieur, bonne bouffe à l'intérieur...


Chérie... je t'avais dit de pas trop tirer sur les amarres!


Yaura des frais!


Faut pas oublier de fermer les vannes!



L'avantage d'être retenus dans une petite ville comme Salamine, c'est que nous devons être les seuls touristes....
Tout est authentique: le marché, les tavernes, et les prix pratiqués.

Lundi 29 septembre
Nous reprenons la mer et 30 milles plus loin nous jetons l'ancre dans "la baie des Russes" devant une ancienne ruine.Baignade, mais toujours ces rafales de vent.

On fête l'anniversaire de mariage d'Anne et Marco au champagne!

Les hommes trinquent et les femmes cuisinent!

Mardi 30 septembre
Nuit hachée, toujours à cause des rafales de vent.
On quitte ce bel endroit en empruntant un chenal qui nous fait passer devant la très jolie ville de Poros.

A la sortie du chenal, nous hissons la GV et un plus tard la trinquette. Le vent forcit. On enroule la trinquette... mal!

On tente de la dérouler, catastrophe! elle menace de passer par-dessus bord. C'est alors que nous assistons au courageux placage au sol de la voile par le capitaine, qui lui aussi, a manqué de passer par-dessus bord... Coup de chaud pour l'équipage!

On s'arrête un peu plus tard pour faire une baignade dans une eau magnifique. Anne et Marco nous rapportent des oursins pour que nous goûtions cette délicatesse.


Bravo pour les pêcheurs... mais pas grand-chose à manger dans ces petites bêtes!

Et nous arrivons dans le port de  Kehli, ville très touristique, si l'on en juge d'après les magnifiques et nombreux yachts qui bordent les quais ainsi que les nombreux restaurants.

Mercredi 1er octobre
Après une bonne nuit, on s'approvisionne en diesel et produits frais.

Si tu ne peux pas aller à la station, alors la station viendra à toi!

Petite nav. Arrivée dans une grande baie magnifique et petite baignade, fond de très mauvaise tenue, l'ancre chasse impossible de passer la nuit.

Re nav. Et arrivée dans le joli port de Ieraka, mais d'accès délicat. A part un bateau anglais, nous sommes les seuls touristes.

Anne nous cuisine les fameuses pâtes "Bourillon"...


Jeudi 2 octobre
Baignade pour les plus courageux et départ pour une navigation, assez ballottée au début.

Arrivée dans le port de Monemvasia, où l'aide d'Ukrainiens est bienvenue pour l'accostage..

Sur le rocher de Monemvasia se trouve une vieille cité médiévale, byzantine puis vénitienne, ville que nous visitons et dans laquelle nous mangeons.


L'équipage du Cornalin devant le rocher de Monemvasia (un ptit Gibraltar)


ça sent le shopping...


Une balise bâbord, transformée en jolie sirène...

Le port n'est pas bien protégé des vents et les nuits sont un peu pénibles.


Mais dans ce port vivent 2 tortues.

Vendredi 3 octobre
Relâche, farniente, balade, repos.

Samedi 4 octobre:
Bon anniversaire Antoine!

Ca y est nos amis Anne et Marco nous ont quittés! 6 heures de car pour rejoindre Athène et l'aéroport.
On regrette déjà leur joyeuse compagnie, les conseils avisés de Marco, la bonne humeur d'Anne et leur aide à la navigation.
On se console de leur départ en allant boire un café. Puis rangement du bateau car nous avons l'intention de partir le lendemain.

Dimanche 5 octobre
Après une dernière séance wifi au café, quelques achats, nous larguons les amarres en début d'après-midi pour une longue traversée. Un peu d'inquiétude peu après notre départ à cause des nuages, un peu de pluie et l'orage qui menace de nous rattraper. Vers 19h30 la nuit tombe.


Pas encore le gilet de sauvetage, mais déjà les valises...

Heureusement la lune nous éclaire, nous sommes seuls sur la mer, à part un ou deux paquebots aperçus au lointain. On voit les éclairs qui sillonnent le ciel du Péloponnèse et l'île de Cythère.

Lundi 6 octobre
Pour arriver à Souda il faut contourner une presqu'île qui est en partie une base de l'OTAN, donc quelques contraintes... ne pas entrer de nuit dans la baie de Souda, à cause de soi-disant filets anti sous-marins! De plus une zone de tirs est utilisée plusieurs fois par semaine. Les tirs commencent à 7h30 jusqu'à 15h selon les instructions nautiques! Si la zone de tirs est active cela représente un détour de plus de 20 milles nautiques (36km.). Il faut choisir son heure d'arrivée au plus juste!

Arrivée, enfin, après 19 heures de navigation, nous sommes en CRETE!!!
Il est 9 heures, aussitôt amarrés, nous allons DORMIR! Nous sommes dans le port de Souda, au nord de la Crête.

Mardi 7 octobre
Nous louons une voiture (25€ par jour!) et partons à la découverte de la Crête. Nous nous rendons vite compte que le mois d'octobre est un mois encore très touristique.

D'ailleurs la Crête vit du tourisme, de la production des olives et du miel.

Nous allons dans le sud-ouest sur la célèbre plage de Elafonisos, très belle et très fréquentée!


Retour au bateau, puis nous mangeons à Souda et devrons rentrer sous les éclairs et une pluie battante. Le capitaine préfère être dans son bateau dans ces cas-là!

Mercredi 8 octobre
Nous allons à Chania, ville la plus proche. Quel monde! et quel trafic! On se croirait presque à Genève!


Enfin il y a encore quelques travailleurs de la mer et pas que des copies de sacs Louis Vuitton!


On vous épargne les ruelles à touristes... je préfère celle-ci!
L'orage, encore une fois, nous fera rentrer ventre à terre.


Vue panoramique 

Jeudi 9 octobre
Nous retournons à Chania, ville très touristique, visitons le musée de la Marine, le marché couvert, flânons et rentrons.
Prenons l'apéro avec un couple de Hollandais qui vit sur son bateau dont l'architecte du bateau (Caroff) est le même que le nôtre.

Vendredi 10 octobre
Nous quittons Souda, faisons quelques 5 milles et nous ancrons dans une baie pour passer la nuit.

Samedi 11 - 12 octobre
Nous allons dans le port de Reythimno où nous restons deux nuits et visitons la forteresse vénitienne.


Et quand même une ptite taverne bien sympa dans le vieux port



Un peu kitch mais il  en faut pour tous les goûts, nettement moins drôle la nuit quand il fait le promène touristes avec un moteur qui fume et qui pue!

Lundi 13 octobre
C'est le port de Bali qui nous accueille pour la nuit, après avoir ancré dans la baie et s'être baignés.


Cornalin au fond à droite, vue du bistro.


Apéro musclé et séance de Whatsapp pour madame.

Mardi 14 octobre
Nous continuons notre progression en direction de l'EST de la Crête et passons la nuit dans la baie de Nisis Dhias sur l'île rocheuse et aride située à 6MN au nord d'Heraklion.


Vue panoramique de la baie, prouesse optique avec l'arrière et l'avant du bateau.

Mercredi 15 octobre
C'est dans la magnifique baie de Spinalonga que nous dormons.

3m de fond partout, bonne tenue, nuit pépère en vue!

Jeudi 16 octobre

Nous sommes ARRIVES à destination: AGIOS NIKOLAOS, ville balnéaire, dans laquelle s'arrêtent les grands paquebots qui déversent à intervalles réguliers leurs flots de touristes.
Heureusement la marina est un peu à l'écart et nous y sommes tranquilles.

Nous faisons immédiatement connaissance avec des voisins (suisses les uns, allemands les autres) et buvons l'apéro ensemble.

Le soir, nos amis suisses nous emmènent découvrir un petit restaurant où il suffit de dire au patron: "Bring! bring!°et il  nous apporte par petites quantités les plats qu'il a cuisinés.
Nous mangeons pour 25 € pour nous deux!
Et le patron nous offre encore le verre de raki ainsi qu'un dessert!

Vendredi 17 octobre
Nous passons notre journée entre démarches administratives, renseignements et visite de la ville.
Les démarches administratives.... ma passion!
L'administration en Grèce, c'est tout un art de vivre, les fabricants de photocopieuses et imprimantes sont au paradis!

Samedi 18 octobre
Les choses sérieuses commencent! Nettoyage, pliage et rangement de l'annexe.
On annonce des vents violents!

Dimanche 19 octobre

Les vents ont provoqué grincements, frottements et balancements durant la nuit.
Nous avons rendez-vous au "Blue Lagoon" avec les cousins Felix senior et junior pour fêter un anniversaire marquant.
Ça devait être une surprise, mais cela n'en fut pas une totale, car le jubilaire, fin renard, s'était un peu douté de ce qui l'attendait. Mais ce fut un joyeux moment.

C'est l'anniversaire de "Papy" mais Juliette garde un œil sur le gâteau!

Lundi 20 octobre
La houle a fini par se calmer. Le vent souffle toujours et la température est plus fraîche.
Notre voiture louée nous attend. Et nous partons à la chasse aux panneaux solaires, chasse qui nous prendra quasiment 10 jours. Il ne faut pas oublier que nous sommes sur une île, et qu'on ne trouve pas les panneaux solaires "sous le sabot d'un cheval"!
Pourquoi des panneaux solaires? Alors que nous en avons déjà 4...? Petits, d'accord, mais pas suffisamment puissants, dixit le capitaine, pour satisfaire les besoins énergétiques du bateau. (Qui c'est qui veut un lave-linge, un micro-onde, un bamix, etc....?)

Mardi 21 octobre
Outre la chasse aux panneaux solaires, nous nous occupons de nettoyer et plier les voiles: la trinquette et le génois.
Dominique "hiberne" le moteur du dinghy.

Mercredi 22 octobre
Lavage des cordages et démontage des écoutes. 
Puis le vent augmente: il faut renforcer les amarres. Le voisin vient nous aider, car le bateau touche le ponton!
Edith, ma sœur, arrivée la veille au soir, nous rejoint. On bavarde puis on file en ville.
Edith veut rentrer à son hôtel avant la nuit, elle a la demi-pension.
Nous, nous retournons chez "Bring! bring":

Jeudi 23 octobre
Le vent a soufflé toute la nuit! Je n'arrive pas à l'ignorer.
Le matin, suite de la chasse, rangement de la cabine arrière.
Après-midi: coiffeur, shopping, flâning! (Je viens de l'inventer!)
Le vent ne souffle plus, le bateau ne bouge plus, je vais enfin passer une bonne nuit!

Vendredi 24 octobre
Et bien non! La nuit fut dramatique, cauchemardesque!
Réveillés à 2h du matin par des appels au secours émanant d'une femme: son compagnon était tombé à l'eau.
Malgré les efforts de Dominique pour le réanimer (massage cardiaque, bouche à nez et défibrillateur), il n'a pas survécu.
Impossible, après ce drame, de fermer l'œil, hantés par les cris, les images  que nous venions de vivre.

Edith nous rejoint et nous allons à Knossos, célèbre site archéologique, datant de l'époque minoenne.
C'est là que se serait trouvé le fameux labyrinthe dans lequel était enfermé le Minotaure vaincu par Thésée, grâce au fil d'Ariane.
Avons été un peu déçus, car trop de béton, trop de touristes.

Madame est aux anges... des poteries grand format!

On s'arrête à Heraklion, il pleut. On rentre.
De retour au bateau, un employé nous informe que nous devons aller faire une déposition à la police du port concernant le noyé de la veille. Cela nous prendra 2 heures.

Samedi 25 octobre

Matin: travail au bateau.

Après-midi: nous allons à Plaka, petit village de pêcheurs, d'où partent à tout moment des bateaux pour l'ìle de Spinalonga.
Spinalonga est une petite île avec une forteresse construite par les Vénitiens, refuge des Chrétiens fuyant les Turcs, elle devint turque, puis fut abandonnée avant de devenir une léproserie de 1903 à 1957.
Pour qui a lu le livre "L'île des oubliés" de Victoria Hislop, cette  visite est poignante et a un sens.


Elles font les malignes, mais gare au ressac, les sœurs chochottes...

 
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Les habitations des lépreux presque intactes; visite nettement plus émouvante que Knossos.


La porte et souterrain par lesquels les lépreux entraient, pour un aller simple!

Dimanche 26 octobre
Calme, tranquille... Il pleut.
On déplace le bateau vers le lieu de l'enlèvement.

Lundi 27 octobre
A 8h30, le Cornalin est déjà en train de s'élever dans les airs...

Cornalin au levage et nettoyage.

A 10h, après avoir été passé au Karsher, il est stabilisé sur des plots pour un long séjour hivernal!

La course aux panneaux solaires continue...
Edith et moi parcourons une dernière fois les rues de la ville ensemble, un dernier verre et elle rentre faire sa valise. Elle nous quitte tôt le lendemain.
Ce soir nous dormons à l'hôtel.

Mardi 28 octobre

C'est le "oçhi day", fête nationale grecque, commémorant le NON de la Grèce à l'ultimatum de Mussolini en 1940 exigeant le libre passage des armées italiennes fascistes en Grèce. Cela donne lieu à un service religieux, une partie officielle, avec salut  et dépose de couronnes par de nombreuses personnalités devant le monument commémorant l’événement.
S'ensuit un cortège interminable avec fanfare et des groupes de filles, de garçons de tous âges, en tenue blanche pour le haut  du corps et noire ou bleue pour le bas, balançant les bras d'une manière militaire et marchant au pas.

Les officiels, les popes en tête


 Et on défile au pas! (ou presque)


Un soupçon de folklore


L'après-midi se passe à rincer les amarres, nettoyer les pare-battages et pour Dominique monter au mât pour trouver la panne du feu de mât qui......se trouvait en bas sur le tableau de bord!!!

Mercredi 29 octobre

On passe la journée à faire de menus travaux,  des recherches sur internet pour trouver des billets d'avion, un nouveau logement.
Nous le trouvons chez Monsieur Mandraki, d'abord musicien, puis architecte naval et reconverti en loueur d'appartements. L'appartement qu'il nous propose est magnifique. Nous l'intégrerons demain. Il nous informe d'une soirée musicale pour le soir même et nous y invite.

Le soir nous retournons chez "Bring! bring". Nous y retrouvons "Ti Punch",  les Suisses allemands. Nous nous rendons ensuite chez Mandraki qui nous régale avec son accordéon, d'airs de son pays et d'ailleurs, en les accompagnants parfois de sa voix profonde et de temps à autre mêlée à celle de Maria, sa femme. Le raki servi nous aide à nous pénétrer de cette musique parfois mélancolique.

Après l'hôtel "version Alcatraz" nous sommes tombés chez la famille Costas " home sweet home"
L'hôtel Mandraki à Agios Nikolaos est un petit bijou, tenu par M. Costas et sa femme avec une ambiance familiale des plus sympathiques qui soient!

Jeudi 30 octobre
Il faut remonter au mât. Puis Dominique s'attaque à une tâche un peu rédhibitoire: le démontage des toilettes...!!! Il s'aperçoit que la vanne et le tuyau sont bouchés par du calcaire! (eau de mer + urine = calcaire), c'est la surprise du jour!
Commande des panneaux solaires de remplacement 2x 120W à Athènes en lieu et place de 4x20W.
Et la fin du séjour consistera à continuer à ranger, nettoyer, sécuriser le Cornalin que nous quittons le 9 novembre et qui nous retrouvera en mars 2015 pour de nouvelles navigations.

Mais une dernière mauvaise surprise nous attendra jeudi 6 novembre, lorsque Dominique consultera son compte en banque et s'apercevra que les deux essais VAINS pour retirer des euros au bancomat ont été débités...!
Téléphones avec notre banque, visite à la banque Pireus, qui d'abord ne veut rien entendre, puis accepte de faire des recherches qui seront vaines.

Puis visite à la police locale, 2 heures de discussions pour entendre un refus de prendre acte de notre plainte, arguant qu'il n'y a pas eu vol....

Affaire à suivre...